Les controverses font le sel d’un bon congrès. Le directeur de la santé publique et de la prévoyance sociale du canton de Berne, Philippe Perrenoud, s’est opposé avec véhémence à l’idée que pauvreté et maladie doivent être indissolublement liées, même si beaucoup de personnes touchées par la pauvreté renoncent à des traitements médicaux pour des raisons financières. L’éducation précoce permet du moins d’améliorer fortement les ressources des enfants en matière de santé. Brigitte Ruckstuhl, experte indépendante en santé publique, a montré de son côté dans un survol historique que la santé a toujours été répartie inégalement. Pour Patrick Bodenmann, directeur du Centre des populations vulnérables de la Policlinique médicale universitaire de Lausanne, cela ne fait aucun doute : les problèmes de santé publique sont une conséquence des trop grandes inégalités de revenus.
Compte rendu du congrès et présentations (en allemand)